Les logiciels de l'AFL :
Elmo International
Pourquoi ELMO INTERNATIONAL ?
écrit
oral
Parce que, les techniques de lecture, ça s'entraîne, dès les premiers apprentissages ?
Mais, qu'est-ce que lire ?
À l'AFL, nous proposons de prendre le contre-pied de la pensée dominante qui part de l'idée que l'écrit est une transcription de l'oral. Et donc qu'il suffit de faire de l'oral avec cet écrit pour lire.
L'écrit est un langage pour l'œil, avec ses lois, bien à lui : le code écrit.
L'oral est un langage pour l'oreille, avec ses lois, différentes de celles de l'écrit : le code oral.

Il y a quasiment disjonction entre l'oral et l'écrit :
L'ORAL
L'ÉCRIT
Jugez vous-même
de cette disjonction
"Une activité verbale relevant de l'acte volontaire simple."
Vigotsky
"Une activité verbale relevant de l'acte volontaire complexe, liée à l'intervention de la conscience et à la présence d'une motivation."
Vigotsky
langue MATERNELLE CULTURELLE
support immatériel matériel
sens mobilisé ouïe œil
socialisation de l'acte acte à plusieurs acte solitaire
dimension se déroule dans le temps (linéaire) se déploie dans l'espace
(étymologiquement, texte = tissu)
segmentation chaîne orale peu segmentée :
pauses, accents, rythme
segmentation en lettres, mots, phrases (ponctuation), paragraphes, pages, tomes...
type de conscience mobilisée mobilisation de la conscience phonique, du dictionnaire mental oral, de tous les faits de langue relatifs à l'oral mobilisation de la conscience graphique, du dictionnaire mental visuel, de tous les faits de langue relatifs au fonctionnement de l'écrit
évolution du langage langage oral rapidement évolutif langage écrit relativement figé
ce qui est produit est conjoncturel :
l'oral produit est le plus souvent pulsionnel, spontané, dans l'implication immédiate.
est structurel :
l'écriture est toujours une réécriture, un "calcul", une prise de distance, de recul, une planification
capacités métalinguistiques rarement mobilisées obligatoirement maîtrisées
des situations de communication de natures différentes
qui ne se recouvrent pratiquement jamais
référent implicite explicite
ou largement explicité
destinataire présent
donc feed-back immédiat, correction possible
absent
obligation de livrer un message se suffisant à lui-même
lexique registre soumis à l'instant, redondance et paraphrase recherche d'homogénéité, de précision, de réseaux
syntaxe "parataxe" : énumération, juxtaposition, troncation de phases, grammaire de l'oral souple "hypotaxe" : subordination, coordination, cohésion, grammaire de texte rigoureuse
marques d'énonciation Je - Ici - Maintenant - ... Il - Là - Alors - ...
données extralinguistiques silences, gestuelle... symboles, pictogrammes...
narrateur notion absente notion existante
oral
écrit
La lecture n'est pas le transcodage (du code écrit vers le code oral) que prétend faire opérer au lecteur l'enseignement traditionnel.
La lecture est la prise de sens directe par le cerveau sur le support écrit, via l'œil. C'est la maîtrise du code écrit, de son fonctionnement spécifique. Et c'est cela qu'entraîne ELMO INTERNATIONAL.
Pourquoi vouloir faire traduire l'écrit en oral, et ainsi limiter la vitesse de lecture à 10 000 mots/heure, vitesse limitée physiologiquement par les capacités de phonation ? Surtout quand on sait qu'un lecteur moyen lit à 25 000 mots/heure et un bon lecteur facilement à 30 000, 40 000, voire plus.
Pourquoi ne pas considérer l'écrit comme un système linguistique autonome et envisager son apprentissage comme tel : la maîtrise des règles de production et de réception ?

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