La revue de l'AFL

Les actes de lecture   n°62  juin 1998

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De l'illetrisme comme facteur d'exclusion



Le 20 janvier 1998, dans les locaux du Conseil Général des Bouches du Rhône, l'Association pour le Développement de la Lecture (ADL Provence) et le C.L.I. (Comité de Lutte contre l'Illettrisme) des 1er et 2ème arrondissements de Marseille organisaient une journée de réflexion sur l'illettrisme et l'exclusion. Nous reproduisons ici les interventions introductives A cette journée d'Yvanne Chenouf, Présidente de l'AFL et Serge Koulberg, responsable d'ADL Provence.


Mouvements de chômeurs et violences urbaines aiguisent l'intérêt de cette journée dont l'objectif d'améliorer «l'interaction entre accompagnement social et activités de formation ou d'insertion» fait écho aux formes diverses de revendications qu'empruntent ceux qu'on avait fini par ne plus nommer que les exclus et qui manifestent aujourd'hui leur refus de le rester et d'être privés de la dignité élémentaire que confèrent emploi et formation.
En inaugurant cette journée par les discours des agents sociaux, en pointant la nécessité pour eux d'inter-agir, de s'influencer réciproquement dans l'action, la réflexion, les organisateurs légitiment en quelque sorte ces revendications nous invitant, les uns et les autres, A confronter la pertinence des réponses jusqu'ici fournies et peut-être même A les transformer.

Par quels mots, qui n'épuisent pas la force des exigences de ceux qui réclament publiquement leurs droits, introduire cette journée ? Comment parler après les professionnels qui offrent quotidiennement des propositions pour répondre aux aspirations légitimes de bonheur et d'accomplissement de soi, aspirations que méprisent les violences conjuguées « des contraintes impitoyables du marché du travail ou du logement, mais aussi les verdicts du marché scolaire, ou les sanctions ouvertes ou les agressions insidieuses de la vie professionnelle » ? (1) Comment parler avant les membres des tables rondes, (2) spécialistes de l'écriture, de la lecture ou en charge de politiques d'actions les concernant ? (3) Comment parler, enfin, en tant que présidente de l'Asssociation Française pour la Lecture, un mouvement regroupé autour d'une équipe de recherche de l'INRP dirigée par Jean Foucambert, qui écrivait en 1982 que « chacun a la lecture de son statut et non l'inverse », (4) une position en butte aux arguments exclusivement technicistes ou médicalisants qui présentaient au moins l'avantage d'amortir les angoisses réciproques ?
Comment ne pas minimiser, dramatiser, ignorer, récupérer l'actualité mais l'intégrer dans le cadre de cette journée qui a uni formation et insertion avec la notion d'illettrisme ?

Illettrisme, si le mot a connu une large médiatisation la notion varie, elle, en ses définitions, selon les époques, les personnes ou les situations. Il en va de même pour insertion ou formation, et les trois termes, nomades en leurs frontières indécises s'en vont nourrir les discours et les imaginaires, présidant aux pratiques quotidiennes, décidant d'importants financements : enjeux politiques et sociaux ne sont pas loin quand les mots, si incertains, recouvrent des réalités brusquement évidentes.
Interroger ces mots qui nous servent quotidiennement A désigner ces réalités, ces mots qui désignent aussi ses membres, ces mots qui séparent et qui montrent des individus, soudain visibles aux yeux de tous pour les plaindre ou les aider, au risque de les stigmatiser, (5) c'est peut-être agir sur l'attention nécessaire aux discours qui vont suivre, en accroître la qualité et c'est la position que j'ai choisie.

Illettrisme, le mot trouve rarement seul sa définition. Il a besoin, pour se construire, d'un autre mot auquel il s'oppose : analphabétisme. Pour les analphabètes, les choses semblent simples : il s'agirait d'adultes plutôt étrangers ou d'origine étrangère n'ayant pas été scolarisés ou trop peu et auxquels manqueraient les rudiments de la lecture et de l'écriture. Pour eux, les progrès seraient rapidement significatifs dès lors qu'il suffirait de capitaliser quelques bases, accumulation primitive de mots courants ou d'un code de correspondance grapho-phonologique élémentaire. Les illettrés représenteraient, eux, le degré supérieur de l'analphabétisme, son seuil.

Entre les analphabètes et les lecteurs, dans un entre-deux difficilement repérable, les illettrés posent, c'est évident, des problèmes de définition. Disposant d'un minimum de connaissances, insuffisant, par exemple, pour affronter seuls des démarches administratives complexes, pour se mettre A son compte, expliquer sa situation, ces étrangers, de nationalité ou d'origine, mais aussi ces Français, vivraient un cruel décalage entre «leur identité sociale virtuelle», celle qui laisse supposer qu'ils savent lire et écrire, le handicap n'étant pas visible, et «leur identité sociale réelle», (6) leur état d'illettrisme que tout un ensemble incorporé de stratégies de dissimulation masquerait. D'eux, on peut alors dire «qu'on les devine» par l'énergie qu'ils mettent A se disculper (oubli de lunettes, départs subits du cours...) ou A s'intéresser au cours des analphabètes, par plaisir. « Ils ne veulent pas que ça soit dit, c'est ça les illettrés » déclare une formatrice qui a bien noté le dilemne lié A cette déficience : « l'exposer ou ne pas l'exposer ; la dire ou ne pas la dire ; feindre ou ne pas feindre ; mentir ou ne pas mentir ; et, dans chaque cas, A qui, comment où et quand. » (5) Lorsque les situations sociales multiplient les recours A l'écrit, lorsque «corrélativement et concomitamment, la gravité du stigmate est socialement de plus en plus affirmée» comment ne pas vivre comme terrible la menace d'une révélation ?(6) C'est le ressort dramatique utilisé par Claude Chabrol dans son film La Cérémonie , c'est l'argument du livre de Bernard Schlink Le liseur. (7)

L'illettrisme ferait aujourd'hui l'exclusion, il serait le facteur de ce qui n'aurait pas existé sans lui. Ou tout du moins le titre de cette journée le laisse-t-il supposer, ce que ne corroborent pas toujours les discours des professionnels qui placent ailleurs l'origine de l'exclusion : dans l'effondrement des offres d'emploi «avant, quand il y avait du travail, ça ne gênait personne que les OS ne sachent pas lire», dans le tarissement des sources affectives «quand il y a vie sociale, les gens ne sont pas désinsérés», dans la brusque apparition d'une autre normalité «c'est la confrontation avec un autre horizon qui impose d'acquérir le même code», discours autrement repris par Jean Foucambert dans un texte de 1982 décrivant la mutation, au XIXème siècle, du monde industriel : « C'est lA que débute le transfert des populations rurales vers des villes qui n'étaient pas aptes A les accueillir. Les transplantés ont perdu l'infrastructure communautaire qui régissait le monde rural, l'organisation de la vie quotidienne, individuelle et collective, les rapports interpersonnels, l'éducation des enfants, les valeurs sociales... (...) La communication orale, bien adaptée A la taille et A la nature des communautés rurales, n'a plus suffi (...) L'expansion industrielle supposait qu'on greffe rapidement des moyens d'accès A l'écrit sur des individus jusqu'ici plongés dans des relations humaines A portée de voix. Il est vrai que l'école du village dispensait quelques rudiments de ce recours A l'écrit mais davantage tournés vers les commodités domestiques ou commerciales que vers une information A distance. (...) Il importait plus de savoir lire pour se souvenir que de savoir lire pour découvrir. Le monde industriel va, lui, avoir besoin de travailleurs et de citoyens capables de tirer une information A partir d'écrits dont ils ne sont pas les auteurs. Ce sera la fonction de l'école.» (8) Mission globalement et rapidement réussie. Les moyens, lA, n'ont pas manqué, le développement économique en dépendait.

Tout en qualifiant cette main-d'œuvre rurale, le projet était aussi de la faire entrer dans des espaces fermés sur des codes nouveaux (l'entreprise et le lieu social urbain), de l'enclore dans un champ aux normes différentes : de l'inclure. Le verbe vient du latin, claudere qui signifie «fermer», «clore», «finir» : fermer la porte, fermer un pays, clore un passage, finir un travail... et de ex, qui signifie, lui, «être hors de...» L'exclusion apparaît paradoxalement comme « cet au-delA de la fermeture, de la clôture, de la finitude », comme un espace ouvert. Un espace qui annoncerait les limites atteintes par un système, la mutation obligée avec anticipation de sens. Un espace où se retrouveraient tout A la fois prise de décision, séparation et critique, les trois sens conjugués du mot grec crisis, crise ? (9)

Si la crise est reconnue, souvent évoquée, c'est pourtant davantage comme une séparation d'avec un ordre ancien regretté, la critique concernant alors l'anéantissement de cet âge d'or tandis que les décisions cherchent A résoudre cette rupture de liens, A inclure donc, in-claudere , un terme redondant qui signifie «fermer dedans, incruster, en-clore». Les trois éléments qui entrent dans la définition du mot crise prennent alors un tout autre sens que celui que la langue suggérait.

On débouche alors sur l'insertion, un mot qui vient du latin serere, sertus : attacher A la file mais aussi auquel se rattacher. Les prières d'insérer s'intercalent dans les faits divers des revues tandis que les notes d'insertion se greffent au bas des articles, introduisant des informations annexes par rapport aux informations centrales. Les individus doivent, A la file, prendre une place derrière, autour de ce qui est enserré, enchâssé, dans du clos, dans du terminé, dans de l'achevé, dans ce qui a une histoire longuement fondée sur des rapports sociaux de production, ces rapports sociaux d'exploitation qui ont produit des rapports sociaux d'exclusion. « Les rapports sociaux d'exclusion ne sont pas exclusifs des rapports sociaux d'exploitation. Il y a de l'exploitation dans l'exclusion et de l'exclusion dans l'exploitation » écrit Jacques Broda (10) qui poursuit : « La société n'est pas divisée en inclus et en exclus, ceux qui auraient du travail d'un côté, ceux qui n'en ont pas et qui n'en auront pas de l'autre. Des liens peu visibles mais profonds existent entre la sphère du travail et celle du non travail : «Le non travail hante le travail et réciproquement(11) « Mais de l'opacité persiste, occultant ces liens secrets et l'énergie des formateurs et autres travailleurs sociaux va consister A agir sur cette sortie de liens, mettre ou remettre A niveau pour des emplois qui n'existent pas.

Alors, face A l'horizon bouché, les mots de l'exclusion cherchent le passage, évoquant moins l'état présent ou l'état d'arrivée que l'accès A, l'entrée dans, le retour A : inaccessibilité A un système de codes, A un état de droits, accession A une culture d'entreprise, aux droits de tout citoyen, entrée dans la complexité administrative, petit A petit, entouré d'une confiance hautement justifiée par les agressions répétées des faits et des mots qui, du statut professionnel ont atteint le statut social, se sont infiltrés dans le statut identitaire repoussant chaque fois les limites acceptables des lieux de relégation. Comment alors, ne pas projeter ses propres angoisses dans cette situation angoissante et ne pas chercher A inverser le mouvement, remonter les images de scénarii trop connus, courus d'avance, réhabiliter, ré-insérer ceux qui n'auraient pas dû être rejetés. ? « Réinsertion ! Ah ! non ! Je n'aime pas ce mot, parce que pour moi c'est quelqu'un qui sort d'une maison d'arrêt... Quand tu mets le mot réinsertion on dirait que tu sors d'un cauchemar, d'une prison et que tu retournes dans la vie, alors que nous on a toujours été dedans... « (12) « Lorsqu'on parle de réinsertion on a l'impression qu'on a été condamné pour une faute que l'on n'a pas commise (...) On est réinséré dans un domaine que l'on ne connaît pas, on est perdu, on est traité comme des incapables, des retardés mentaux. (...) On est obligé d'accepter cette réinsertion sinon l'ANPE nous radie et tu n'auras plus droit aux allocations. » (13)
Le contraire de l'insertion n'est-il pas la désertion, le désert ? L'extermination.

La lutte est de rigueur, résistance pour la vie, contre l'absence de soi au monde, comme le pressent cette formatrice qui, pour amortir l'effet de violence sous-jacent, dit qu'elle pousse les gens A la révolte... mais en rigolant. Car, si nécessité il y a de se mettre en colère, ce que font le chômeurs aujourd'hui, la colère, comme le signale un autre intervenant, peut jouer contre soi faisant courir le risque de perdre ses droits davantage encore.

C'est ici que l'écrit intervient comme l'ont souligné de nombreux professionnels, car il permet d'aller au-delA de l'aspect fonctionnel des choses, de se faire entendre, s'exprimer, saisir l'information, penser par soi-même, refuser de se laisser envahir par les mots des autres et ressentir tout le plaisir qui accompagne, dans une langue qui n'est pas la sienne, la reconquête de son identité. « Le terme identité, écrit Nicole Robine, provient de la racine latine idem, le même. Le mot recouvre A la fois la notion groupale de similitude, de communauté et la notion de personne, d'individu. Les antonymes, les mots de sens opposés, sont altérité, contraste, différence, dissemblance. L'écrit, c'est-A-dire l'écriture et la lecture, au contraire, se trouve englobé dans le processus de communication et renvoie toujours A la notion d'altérité. Or, la citoyenneté se compose et son exercice s'effectue A partir des notions d'identité et d'altérité. » (14)

La tâche du travailleur social, du formateur n'est-elle pas alors de travailler l'activité de liaison interne et externe. ? Un travail interne qui aide A se départir des mots qui discréditent, refuser de croire qu'on est comme les autres disent qu'on est, se recréditer en tant que sujet qui se définit dans l'action sociale. Un travail externe, avec les autres, parce que « le politique élémentaire nous apprend que pour que ça change pour chacun, il faut que ça change pour tous. « (9)

Quand le marché de l'emploi se délite, dénouant progressivement les liens sociaux, qui peut être sûr de la stabilité de sa situation, de l'avenir de ses espoirs ? Et pourtant, on continue A penser séparément les problèmes de ceux qui semblent, par malheur, sortis de l'ordre social normal et ce regard qui se détourne n'est pas indifférence mais protection : « La vue d'un prochain en souffrance signifie trop notre prochaine souffrance. » (9)

Aujourd'hui, les perspectives d'hospitalité se réduisent : l'étranger est une menace et le pauvre une fatalité dans l'ordre social et économique. Comment apprendre la langue d'un monde qui nous refuse et quelle langue apprend-on quand son environnement manifeste, pour l'apprenant, si peu de projets, de perspectives et de désirs d'accueil ?

Tous les professionnels interrogés évoquent ou suggèrent la nécessaire réparation narcissique, la nécessaire remise en confiance. De lA naîtraient la possibilité, l'envie de témoigner, nommer sa peur et ses espoirs, trouver ses propres mots, les choisir et faire trace. « On change de regard », dit Pierre Hosselet, responsable d'ATD Quart-Monde et les savoirs s'articulent sur les savoir-faire, on prend plaisir A la culture. Ce qui s'exprime alors est-ce autre chose qu'un changement de posture, une entrée en théorisation, une inscription de soi parmi les autres ?
Un jeu d'implication et de mise A distance peut alors commencer : on ne rencontre plus une langue régressive jusqu'en ses ultimes lésions (lettres, syllabes...), segmentée dans ses unités minima (mots, phrases...), mais on y entre par le haut, pour établir des liaisons, pour appréhender des espaces de sens, pour s'approprier, comme le signale une formatrice des textes signifiants, des univers d'écriture, des histoires d'humains. On entre alors dans une autre langue, celle de l'écrit, celle de la mise A distance et de la pensée réflexive, celle qui travaille les contradictions, qui met en mémoire et en perspectives, celle qui peut inaugurer un autre temps, un autre monde (15), au sens premier des inaugurations, celles qui pré-disent, qui pré-voient dans, dans la situation, dans l'action. « Quand j'écris, déclare une interlocutrice, j'ai une pensée de l'écrit. C'est autre chose qu'A l'oral. »

C'est A cette spécificité de l'écrit que cette journée nous invite A réfléchir, l'écrit comme la rupture avec « l'ordre naturel perçu », l'écrit comme une possibilité « d'extériorisation des savoirs incorporés », l'écrit comme moyen « d'interrompre le flux du dire et du faire » (16), l'écrit contre les évidences des seuils de pensée minimum, l'écrit contre la fatalité. Alors, bien sûr, il nous faudra parler des conditions d'émergence des nouvelles technicités, celles qui permettent le passage A une autre langue, sans anéantissement de la part dominée qui nous habite mais par exploitation de sa densité. Peut-on se construire en tant que sujet sans investir les catégories de la pensée dominante ? Peut-on entrer dans l'écrit comme on entre en résistance et trouver lA sa plus forte résidence ? Les ex-clus, parce qu'ils sont hors du monde fermé, clos, limité, peuvent-ils saisir cette position pour nous aider A penser le monde autrement ? S'emparer de l'écriture c'est alors se mettre du côté des Dieux, c'est, écrit Pierre Bourdieu, « produire la difficulté qu'on sera seuls A résoudre ». Aider les illettrés, les exclus A lire et A écrire c'est les aider A s'individuer, A penser par eux-mêmes, A ne plus redouter la solitude, la rechercher même, comme seule garantie de la liberté, notre part sacrée A tous.

notes
(1) Bourdieu P., La misère du monde, Le Seuil, 1993
(2) Par ordre alphabétique Jean-Pierre Depétris, Sandrine Figuié, Andrée Guigué, Pierre Hosselet, Serge Koulberg, Henriette Stoffel
(3) Jean Dufour animait cette journée au nom du Conseil Général des Bouches-du-Rhône
(4) Foucambert J., «L'illettrisme au pied de la lettre», Dossier n° 2 des actes de lecture, AFL, 1992
(5) Goffman E., Stigmates, Ed. Minuit, 1975
(6) Pudal B., «La Cérémonie ou l'illettrisme comme stigmate» Les Actes de Lecture n° 53, mars 1996, pp. 65-70
(7) Schlink B., Le liseur, Gallimard,1996
(8) Foucambert J., «La lecture, une affaire communautaire», Question de Lecture, Retz, 1985
(9) Berchadsky J., «Le lien social», Les Actes de Lecture n° 59, septembre 1997,pp. 38-43.Tout ce paragraphe doit beaucoup A cet article.
(10) Broda J., «De l'exploitation A l'auto-extermination», La Pensée n° 300, Octobre-novembre-décembre 1994, 95-110
(11) Schwartz Y., «Journées APST», Aix-en-Provence 1993, cité par Jacques Broda, p. 96
(12) Catherine, stage Émergences, dans Roche P., Le franc, le mot et la lettre, Rapport de recherche pour Émergences, Marseille, 1992, p. 142, cité par Jacques Broda p. 102.
(13) Cité par Barbara Dellile, dans l'article de Jacques Broda, p. 102
(14) Robine N., «Écrit et identité», Les Actes de Lecture n° 61, mars 1998
(15) Voir l'article de Nadine Gordimer «Un autre monde», Le Monde Diplomatique, avril 1995
(16) Lahire B., Culture écrite et inégalités scolaires, PUL, 1994

Ce texte doit beaucoup A deux autres livres non cités :
- Bourdieu P., Le sens pratique, Éd. Minuit, 1980
- Goody J., La raison graphique, Éd. Minuit,
Yvanne Chenouf