Troyes (10) : Les documentaires en maternelle (Yvanne Chenouf) - organisé par l'AGEEM
- 13 avril à 14 heures à l'IUFM de Troyes - 6 Avenue des Lombards
GL13 :
- 6 avril : Salon des Éditeurs / IUFM Draguignan / 9h-12h
- 13 avril de 9h à 12h : de la dictée à l'adulte à la commande à l'adulte
La dictée à l’adulte est souvent présentée comme un moyen de faire produire à l’enfant un texte quand il n’est pas encore capable de l’écrire seul. Dans quelques situations spécifiques, on voit l’intérêt de cette technique, pour recueillir ou conserver des propositions d’enfants. Mais, écrire ne consiste pas à transcrire de l’oral. Écrire, c’est produire un texte à partir des contraintes d’un seul matériau : l’écrit ! Tout se passe à l’intérieur de la page... C’est pourquoi l’AFL propose, plutôt que la dictée à l’adulte, une sorte de commande à l’adulte.
école maternelle Edouard Vaillant, 19 passage Léo Ferré, 13003 Marseille. Inscription obligatoire par téléphone ou par mail.
Groupe local 31 :
- samedi 16 avril, de 9h à 12h, Mise en réseau d'albums de littérature de jeunesse, école de Miradoux (32)

L'atelier est gratuit et débutera par un petit déjeuner coopératif.
Inscription au 05 61 90 29 88 / 06 63 47 26 92 ou par courriel laurence.d@lecture.org.
Télécharger l'affiche
Groupe local 34 :
- samedi 16 avril 2011à partir de 9h00 à l'école Périclès - Montpellier
Autour d’un auteur... Anthony Browne

Gratuit et ouvert à tous.
Inscriptions au 04/67/20/21/30 ou par mail
associationlecture34@gmail.com
Dieppe (76) : L’univers de Claude Ponti (Yvanne Chenouf)
- 9 avril à 16 heures - médiathèque de Dieppe, médiathèque Renoir, 1 quai Bérigny, 02 35 06 62 62
Drancy (93) : Les documentaires en maternelle (Yvanne Chenouf) - organisé par l'AGEEM
- 6 avril à 9 heures - espace culturel 120 rue Sadi Carnot - Drancy
|
l'éditorial du numéro 113 des Actes de lecture
Dans ce numéro des Actes, on trouvera l’analyse, faite à la demande du ministère, des effets sur 5 mois d’une utilisation contrôlée du logiciel ELSA dans des classes de CM1, CM2 et 6ème. Sous deux entrées : comparaison à un groupe témoin ; recherche des meilleures conditions d’efficacité. Rien de bien nouveau sur le fond par rapport aux nombreux comptes-rendus déjà parus ici, si ce n’est l’ancrage dans une validation externe de la compétence de lecture à travers la passation de 4 épreuves étalées sur une période de 5 mois. Les épreuves, détaillées dans le n°112 de cette revue, recouvrent un important éventail d’usages de l’écrit : depuis la saisie ponctuelle d’une information explicite dans un texte jusqu’à la localisation d’un extrait de quelques lignes parmi les 3 à 500 pages d’une douzaine d’ouvrages réunis pour l’occasion, en passant par le croisement d’éléments prélevés dans plusieurs textes ou par la formulation d’hypothèses sur les intentions de l’auteur. Usages qui se trouvent en interaction, pour un enfant de moyenne section comme pour un
collégien, dans la situation la plus ordinaire de recours volontaire à l’écrit, recours qu’il ne devrait pas sembler prétentieux d’appeler simplement lecture. Et pourtant...
L’idéologie aujourd’hui dominante en matière d’enseignement est retournée (après une embellie de quelques lustres dans les années 80) à ces mille ans de retard que dénonçait François Richaudeau voici un demi-siècle.
Nous sommes à nouveau en proie à la définition qui assimile la lecture à la capacité de psalmodier quelques versets latins, capacité qui permettait de repérer jadis les enfants de cœur les plus doués. Grammatici certant et adhuc sub judice lis est ! Les grammairiens du 19e siècle ont cédé la place aux linguistes du 20e, bientôt recouverts par les cognitivistes d’aujourd’h...
– Oh, pardon ! j’aurais dû écrire chœur !
– Ne vous excusez pas : si ça se prononce pareil, ça se lit pareil, même si ça s’écrit pas pareil... J’en parle en connaissance de cause car la lecture est ce que j’étudie en observant comment s’allument des zones dans le cerveau. Une des difficultés (mais je me suis
aperçu, en revanche, que c’était un réel avantage pour retenir l’intérêt des fabricants de méthodes, des corps d’inspection et des maîtres de conférence soucieux de bien gérer leur carrière), c’est que, dès qu’il y a un second mot qui s’affiche et fait sens avec le premier, tout s’illumine et je n’y vois plus que du feu. Mais qu’importe ! en ne présentant qu’un seul mot, et surtout s’il ne veut rien dire, je peux affirmer que, dans les toutes premières millisecondes, 2 voies s’allument en parallèle, l’une vers une zone ‘acoustique’, l’autre vers une zone ‘sémantique’. De là, j’en déduis que, dès la moyenne section, dans toutes les écoles de France, on doit impérativement travailler la transmutation d’unités graphiques en éléments sonores, afin de développer cette voie
phonologique, voie phonologique que je déclare spécifique à la lecture tandis que la voie sémantique est commune à l’ensemble des efforts que font les gens pour tenter de comprendre quelque chose à ce qui leur arrive et, pourquoi pas, à quelques « messages » écrits. Accordez-moi, au passage, que cette perversité à vouloir tout comprendre n’est pas sans danger pour l’ordre social, surtout si on l'entretient dès le début ! Aussi importe-t-il de bien distinguer lecture et compréhension. Il est d'ailleurs heureux que les textes officiels aient rappelé que lire et comprendre l’écrit sont 2 processus et 2 moments bien distincts...
– Si vous saviez, monsieur le savant, le bien que vous me faites! J’en suis justement là depuis 50 ans
avec l’anglais, je l’entends très bien mais je n’arrive pas encore à le comprendre. D’après vous, cela ne
devrait plus m’empêcher de dire que je sais l’anglais oral aussi bien que les enfants dont vous conseillez
les enseignants savent le français écrit ? Pour eux comme pour moi, l’essentiel est donc acquis. Il ne nous
reste plus qu’à faire du sens ! Et ça n’est, semble-t-il, même pas obligatoire...
– Heureusement, sinon je ne pourrais plus rien observer ! C’est pourquoi le meilleur matériau écrit pour nos investigations est à base
de logatomes, d’atomes de parole, comme l’indique l’étymologie. Rien de tel que « jabernate coménidor frumina et volifula a sorpalé
focina.» pour étudier la lecture telle que je la définis, qu’il s’agisse de celle de cognitivistes chevronnés ou d'écoliers débutants...
Dans ce numéro des Actes de Lecture, on trouvera également une présentation de 2 ouvrages concernant le traitement par des orthophonistes de collégiens « dyslexiques ». Il n’y a évidemment aucun lien entre ces deux contributions. Et ce d’autant moins que ces ouvrages ne fournissent aucun traitement statistique sérieux des effets des actions
décrites sur le comportement de « malades » qui n'ont finalement qu'à s’en prendre à leurs gênes et sûrement pas à la manière dont ils furent béat-baptisés... Non mais alors ! Jean Foucambert
abonnement aux Actes de lecture
|
Le Liseron n°15 - avril 2011
Si l’on considère l’état actuel de nos libertés publiques et leur lente élaboration historique, est-il concevable que certains points de vue, écrits notamment, puissent être frappés d’incommunicabilité ?
À quoi servent, dès lors, liberté d’expression, de réunion, de la presse, etc. quand les idées émises ne peuvent être comprises ?
Ces interrogations ont été provoquées par divers faits relevés à la parution, en février dernier, de l’ouvrage commun « École, violence et domination ». L’avis de parution a été envoyé par courrier électronique à 75 000 adresses, essentiellement les écoles primaires françaises, mais pas uniquement.
Les réponses – ainsi que les non-réponses ! – constituent une actualité qu’il nous a paru opportun d’analyser, nous donnant ainsi l’occasion de montrer la pertinence du point de vue développé tout au long de ce livre. PB et DV
Le sommaire du numéro 15 :
- le point de vue exposé dans l’ouvrage « École, violence et domination »
- quelques réactions à la publication d’un point de vue alternatif sur l’école
- de la difficulté d’apprendre, c’est-à-dire d’accepter un point de vue nouveau sur des connaissances déjà là
- que faut-il pour entrer dans une opinion différente de la sienne ?
- le point de vue d’une lectrice accoutumée aux thèses développées par l’AFL
télécharger le Liseron n°15

Les précédentes lettres
d'informations
Page des précédentes lettres d'informations
|
Prince de naissance : des pistes pédagogiques

A - Les étapes du projet de Katy Couprie
Compte rendu d'une intervention de Katy Couprie au CRDP de Créteil
B - Lecture experte de l'album, côté enseignant
- lecture de l'écriture de l'album, dans le texte et dans l'image
Mise en évidence des spécificités de structure, de tournures et de l'implicite.
Les choix de l'auteur et les choix de l'illustratrice
- découverte des éléments linguistiques susceptibles de faire progresser les apprentissages et l'observation réfléchie de la langue.
- proposition de mises en situation pour l'observation réfléchie de la langue.
- propositions d'exercices liés à tous ces repérages, réalisés avec Idéographix.
C - Proposition de dispositifs de lecture en classe
D - Situation de production d'écrit
Transposer une partie du texte en scènes théâtrales
Situation d'écriture avec aides
Aides à la réécriture
Textes écrits par des enseignants
E - Livret d'exercices 
Pages réalisées par Annie Janicot
|