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Logiciels & multimedias : ELMO

PRESENTATION DU LOGICIEL : page à retravailler
Conçu dans des groupes de recherche reliés à l'Institut National de Recherche Pédagogique et après avoir été utilisé dans plus de 15 000 lieux de formation, ce logiciel peut être considéré comme un outil de pointe mis au service du grand public. L'informatique facilite l'acquisition des techniques d'entraînement et de perfectionnement de la lecture depuis longtemps proposées sur support papier. Mais travailler seulement sur ELMO ne suffit pas pour améliorer sa lecture. Certes, c'est un entraînement puissant, mais à aucun moment il n'offre des situations réelles de lecture. On peut le comparer à un entraînement sportif : quand un boxeur saute à la corde par exemple, il travaille un mouvement, une souplesse, une résistance, etc. qui l'aideront à gagner son match ; mais s'il ne monte jamais sur le ring, il aura beau être excellent au saut à la corde, il ne sera certainement pas bon boxeur ! C'est la même chose pour ELMO : ELMO est simplement le saut à la corde du lecteur.

SON FONCTIONNEMENT
1 - Ce logiciel permet, dans le cas d'une utilisation complète et linéaire, un dialogue minimum de 70 heures entre un sujet et l'écran. Compte-tenu des rythmes de lecture et des présentations différentes selon les erreurs, c'est un ensemble potentiel d'une centaine d'heures d'entraînement qui est ainsi proposé.

2 - L'entraînement d'une personne représente entre 15 et 20 heures réparties sur 4 à 6 mois et fractionnés en sessions de 10 à 20 minutes. Ces durées sont entièrement déterminées par l'évolution des performances et le comportement momentané du sujet, ce qui permet de circuler dans la totalité du dispositif et constitue autant de progressions qu'il y a d'utilisateurs.

3 - Il existe 6 types d'exercices qui portent soit sur des textes soit sur des mots.
A chaque type d'exercice correspond une bibliothèque spécifique dans la version standard que nous proposons. Chaque bibliothèque est organisée de manière croissante, les premiers textes étant beaucoup plus faciles que les derniers, les premières séries comprenant des mots beaucoup plus usuels et fréquents que les dernières. On a donc une progression très nette qui permet au logiciel d'être utilisé par des enfants de huit ans comme par des adultes.

4 - La progression est assurée par la variation de deux paramètres : - la vitesse d'apparition ou de disparition des éléments écrits - la taille de ces éléments, c'est-à-dire, la largeur de l'empan la quantité d'écrit utilisable à chaque fixation de l'oeil. On couvre ainsi les comportements de lecture du débutant (beaucoup de temps pour peu de signes) et ceux du super lecteur : de 3 à 4000 mots à l'heure jusqu'à plus de 60 000 mots. Ces performances sont indépendantes de l'âge, d'où la nécessité de distinguer dans la progression les paramètres de lecture et la difficulté des textes.

5 - On accède à l'ensemble que constituent exercices et textes à travers un programme de gestion-élève. Chaque nouvel arrivant est pris en charge individuellement et sa progression est gérée par le micro-ordinateur en fonction de ses résultats en respectant la structure suivante : - un test d'entrée détermine les paramètres d'une première série de six types d'exercices - puis une deuxième série d'exercices est proposée avec les paramètres de la fin de chaque type d'exercice lors de la première série. Au bout de ce temps (six sessions à 2 ou 3 jours d'intervalles), un nouveau test est proposé qui détermine les paramètres d'une nouvelle première série. Puis une deuxième série, etc. L'entraînement est composé d'une douzaine de doubles séries séparées par ces tests de réajustement.

6 - Chaque test est une épreuve de lecture qui permet de mesurer l'efficacité du lecteur à partir de sa vitesse et de la compréhension qui en résulte. Cette efficacité globale détermine donc les paramètres avec lesquels est proposée la première série d'exercices.

7 - Au cours du déroulement de l'exercice proprement dit, la machine ajuste les paramètres aux réponses de l'élève ; l'exercice devient plus facile en cas d'échec et plus complexe en cas de réussite.

8 - Chaque exercice est suivi d'informations et de commentaires qui résultent de l'analyse des comportements de l'utilisateur et qui lui permettent d'en prendre conscience. L'évolution de ces comportements est également accessible.

LES SEPT SERIES D'EXERCICES
Série A : identification et mémorisation Quand on lit, il vaut mieux reconnaître rapidement les mots que de passer du temps à les déchiffrer. Il faut aussi se souvenir de ce qu'on vient de lire pour bien comprendre la suite.

La série A entraîne à l'identification rapide des mots, à la mémorisation. C'est une série facile et gratifiante.

Série B : lecture par empans On ne lit pas des lettres isolées, ni des syllabes, mais des mots et plus souvent encore des groupes de mots. Lire une ligne en 3 ou 4 coups d'œil seulement, voilà ce que recherche cette série. Elle est austère, mais elle rapporte.

Série C : discrimination des mots du vocabulaire fondamental Quand on s'entraîne à reconnaître rapidement les mots, il arrive qu'on confonde ceux qui se ressemblent. La série C vous permet de ne pas confondre des mots proches graphiquement et de ne pas faire de contre-sens. C'est une série facile bien que technique.

Série D : technique d'exploration de textes Chercher rapidement un renseignement dans un texte, c'est utile tous les jours. Il faut comprendre l'organisation du texte, repérer rapidement le paragraphe, être sensible au vocabulaire qui va parler de ce qu'on cherche. Cette série est difficile mais ce qu'elle développe est si important !

Série E : anticipation On ne peut pas lire si en même temps qu'on lit on ne s'attend déjà à la suite. Souvenons-nous ! Notre instituteur(trice) disait : " Quand tu lis la fin d'une ligne, il faut que tes yeux soient déjà au début de l'autre ligne ". Cette série prépare à anticiper... Des mots sont parfois difficiles à trouver, mais cette activité est déterminante en lecture.

Série F : lecture dynamique Qui aujourd'hui n'a pas besoin de lire rapidement des dossiers, un bouquin, un journal quotidien ? Cette série entraîne à cette rapide compréhension des textes, ce qui n'empêche pas de lire lentement un texte qui plaît... Quand on peut lire vite, on peut lire lentement. Pas l'inverse ! Cette série est ludique.

Série T : tests de l'efficacité de lecture à travers la compréhension et la vitesse Le test propose une utilisation de l'écrit qui n'est pas de la lecture au sens où nous l'AFL le définit. Il permet toutefois de calculer la compréhension, la vitesse et donc l'efficacité de lecture.
La vitesse : on la calcule en prenant en compte le temps mis pour lire le texte et la taille de ce dernier. Pour être un bon lecteur, il faut un minimum de vitesse. La compréhension : on l'évalue en calculant le nombre de bonnes réponses à des questions générales sur le sens global du texte ou à des questions très précises sur des éléments du texte.
L'efficacité : On calcule l'efficacité en tenant compte à la fois de la vitesse et de la compréhension. Il faut lire suffisamment vite pour gagner du temps, suffisamment lentement pour être sûr de bien.

Ces séries exercent des conduites isolées qui contribuent à constituer l'activité de lecture. Mais il manque à chacun de ces aspects isolés, plus encore que les autres aspects qui doivent le rejoindre, ce qui constitue l'évidence même de la lecture : la décision d'interroger un texte pour tenter d'y trouver les réponses aux questions qu'on se pose. C'est pourquoi il faut réserver le terme lecture aux rencontres fonctionnelles avec l'écrit, et considérer ces exercices seulement comme une aide et un entraînement à la lecture. Les séances d'assouplissement, de musculation, de préparation technique contribuent grandement aux progrès du skieur qui ne les confond pas pour autant avec le ski lui-même et qui, en tout état de cause, n'a pas commencé par là. C'est la même chose pour la lecture. Ces quelques minutes d'entraînement n'ont un sens et une efficacité que si elles s'inscrivent à l'intérieur d'une politique générale qui multiplie les rencontres fonctionnelles avec l'écrit social de la rue, de la presse, de la télévision, des bibliothèques, etc.
En outre ce serait une erreur d'imaginer un effet mécanique pour chacune de ces séries qui développerait, presque à l'insu du sujet, les qualités du savoir-lire. C'est le fonctionnement inverse qu'il faut rechercher.
Les séries d'exercices ne sont que des occasions privilégiées de faire prendre conscience de ce qui est mis en jeu lorsqu'on lit et qu'on lit bien ; et c'est cette prise de conscience qui est génératrice de progrès et non le gonflement mécanique d'habiletés partielles. Une telle démarche pédagogique est à l'opposé du dressage et du conditionnement.

les principes d'un entraînements :
1 - Toute lecture est d'abord, fondamentalement, une lecture silencieuse. Même la traditionnelle lecture à voix haute n'est qu'une étape plus difficile, au-delà de la lecture silencieuse. S'entraîner à la lecture c'est d'abord s'entraîner à ce comportement qui permet de passer directement de ce qui est écrit à ce qui est compris. La lecture est un processus idéovisuel qui s'oppose à toute intervention de l'oralisation, entre l'œil et l'idée.

2 - Progresser en lecture, soit apprendre à lire, c'est développer une nouvelle manière d'être et d'entrer en relation avec le monde ; c'est un apprentissage complexe qui ne se développe que dans les situations fonctionnelles, lorsque l'enfant est, à l'intérieur de son projet de vie, confronté à l'écrit. Mais cette conquête peut être aidée si on lui permet d'exercer des aspects particuliers qui jouent un rôle important dans l'activité globale.

3 - La qualité, la sûreté, la fidélité de la discrimination visuelle qui permet de tirer instantanément une signification d'une forme écrite sont des éléments importants du processus de lecture. Il s'agit toujours pour le lecteur d'identifier, dans le plus court instant, un groupe de mots en ne le confondant pas avec un ensemble ayant à peu près même allure. Ce pouvoir de discrimination dépend énormément de l'anticipation qui se développe à partir de ce qui précède dans le texte et des attentes du lecteur qui l'ont poussé à entreprendre cette exploration. L'anticipation dépend également de la précision de la mémoire visuelle qui permet d'emmagasiner l'image du mot, de se préparer à le voir et de s'assurer que c'est bien lui qui est écrit.

4 - L'élargissement du faisceau de vision utile est un élément capital du processus de lecture. Un enfant ou un adulte qui, à chaque arrêt de l'œil, ne perçoit que deux ou trois signes doit opérer deux fixations et un développement pour le mot "cheval" alors qu'un lecteur moyen peut, en une fixation, identifier le groupe "le petit cheval". Ce gain de temps est un aspect important, moins pour lui-même que par ce qu'il sous-entend de facilité. Plus important que le gain de temps est la compréhension qui résulte de cette ampleur du champ perçu. En effet, le cerveau attribue du sens à la somme et à la somme et à la succession des informations prises lors de chaque fixation. Tout au plus, dans la mémoire immédiate, peut-il conserver le souvenir des trois ou quatre dernières fixations ; mais la prochaine fera disparaître la plus ancienne. Il est beaucoup plus facile de traiter une information étendue à 6 ou 10 mots, que réduite à quelques lettres.

5 - L'amélioration des conduites d'anticipation est à la fois une condition et un conséquence des progrès en lecture. Lire, c'est, à tout moment, utiliser l'ensemble de l'information passée pour projeter une forme nouvelle que la perception vérifie. C'est le résultat de la compréhension passée et la condition de sa continuation de sa continuation. Lire, c'est apprendre à réduire de plus en plus l'improbabilité de ce qui suit. Qui n'apprend pas cela n'apprend pas à lire.

6 - Lire, c'est prendre des informations dans le texte, mais c'est aussi et au préalable avoir choisi les informations que l'on veut prendre. Rien n'est plus faux que de faire croire à un enfant qu'un texte doit être lu en commençant par le premier mot de la première ligne et en continuant jusqu'au dernier mot de la dernière ligne.


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